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Formateur : la réforme du système des pensions

Réunis depuis 11 heures, les représentants des six partis qui négocient la formation d’un gouvernement avec le formateur abordent la réforme du système des pensions.

Ce groupe composé de deux représentants par parti traite des réformes socio-économiques structurelles. Il a consacré la journée d’hier à la réforme du marché de l’emploi. Aujourd’hui, les négociateurs se penchent sur la réforme du système des pensions.

Parallèlement, certains groupes de travail thématiques composés d’un « politique » et d’un technicien par parti poursuivent leurs travaux. C’est le cas du groupe « international » (politique étrangère, Europe et Défense), « fonction publique », « transition écologique et protection du consommateur » et « sécurité et police ». Demain, les groupes « asile et immigration » et « entreprises publiques » seront mis en place.

Par ailleurs, les experts budgétaires du formateur poursuivent également leurs contacts avec les experts des six partis aujourd’hui.

Réunions de mercredi

Les 12 négociateurs ont parcouru mercredi le volet emploi de la note de base du formateur Elio Di Rupo et ont identifié les points qui posent problème.

Parmi ces points, il y a notamment la limitation dans le temps de l’allocation d’attente demandée par le MR et l’Open Vld. L’idée serait également soutenue par le CD&V et dans une moindre mesure par le sp.a.

L’allocation d’attente est l’allocation de chômage dont bénéficient les jeunes en quittant l’école et donc sans avoir ni travaillé ni cotisé à la sécurité sociale. Pour les libéraux, il n’est pas acceptable que des personnes arrivent à l’âge de la pension en ayant bénéficié toute leur vie d’une allocation d’attente. Ils rappellent qu’il y a actuellement 50.000 emplois en pénurie et plaident donc pour la limitation dans le temps de ce type d’allocation.

Deux autres points sont également délicats, à savoir la dégressivité dans le temps des allocations de chômage et le relèvement de l’âge de la prépension conventionnelle. Sur ces deux points, il y aurait un consensus sur le principe mais on est loin d’un accord sur les modalités. Pour les prépensions, il faut aussi tenir compte de ce qu’on admet encore en cas de restructuration d’entreprises. Le relèvement de l’âge peut aussi être combiné avec la durée minimum de carrière.

Les libéraux plaident aussi pour une définition plus stricte de l’emploi convenable.

Levif.be, avec Belga

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