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Flahaut et son ancêtre à la bataille de Waterloo

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

André Flahaut sera aux premières loges à Waterloo pour la reconstitution de la bataille, ces 19 et 20 juin. Le ministre du Budget de la Communauté française doit bien ça à la famille.

On peut être socialiste, brabançon wallon, et apparenté aux de Flahaut de La Billarderie, famille noble de Picardie jadis pourvoyeuse de plusieurs officiers au service de la France. L’un d’entre eux s’est ainsi fait un nom dans le sillage de Napoléon.

Allemagne, Espagne, Portugal, Russie : Charles Joseph de Flahaut a été de bien des campagnes. Pareil dévouement méritait récompense : en 1813, le voilà aide de camp l’Empereur, et l’un des préférés de Napoléon ! Lequel ne lui trouvait pourtant rien d’extraordinaire, sinon ses « éternelles jambes » qui lui faisaient penser à « un faucheux », araignée à longues pattes fines. Pas de quoi cependant desservir une réputation d’ « homme à femmes ».

Fidèle parmi les fidèles, le général Flahaut chevauchera aux côtés de son maître jusque sur le champ de bataille de Waterloo, avant de mourir tranquillement dans son lit à l’âge respectable de 85 ans. Avec de tels antécédents, le dévoué grognard du PS ne pouvait que servir au boulevard de l’Empereur.

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