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Fisc : deux fois plus de dénonciations

Alors que la Grèce connaît un quadruplement des dénonciations fiscales, la crise économique a aussi des effets importants à cet égard en Belgique.

Francis Adyns, porte-parole de l’Administration générale de la Fiscalité, nous livre les chiffres d’une tendance très nette : 460 dénonciations avaient été reçues en 2008 par les services centraux, 510 l’an suivant, 540 en 2010 et… 460 déjà pour la première moitié de 2011 ! Si le mouvement se poursuit, on assistera à un doublement des « plaintes » (qui visent surtout le travail clandestin et les recettes non déclarées).

Sont-elles souvent anonymes ? Pour l’administration, ce n’est pas un critère important : toutes sont traitées avec une égale priorité. Avis aux dénonciateurs et autres délateurs qui, avançant visage masqué ou non, veulent faire mouche : ce qui intéresse vraiment l’administration, c’est que les dénonciations contiennent des éléments utiles et vérifiables…

Mais que ces sycophantes ne se fassent pas d’illusions : en Belgique, dénoncer ne rapporte rien. Alors que, aux Etats-Unis par exemple, le dénonciateur touche un « bonus » de 10 à 30 % des sommes recouvrées grâce à lui !

R.P.

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