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Finie la fraude par carte bancaire ?

Le Vif

Les criminels ne copient plus les données des cartes bancaires aux distributeurs automatiques de billets. Le nombre de cas de « skimming » est en effet passé de 1.425 il y a deux ans à seulement neuf l’an dernier. C’est ce qu’il ressort des chiffres d’Atos Worldline, le gestionnaire des paiements électroniques, rapportent lundi les journaux Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg.

Les fraudeurs ont quitté ce terrain pour celui des banques par internet. Les banques ont pris au début 2011 une mesure très efficace pour combattre le skimming, en empêchant le retrait d’argent avec une carte bancaire classique dans les pays en dehors de l’Europe, à moins que les clients le demandent spécifiquement.

Grâce à cette mesure, la pratique du skimming – qui consiste à copier la bande magnétique d’une carte de banque – est devenue moins intéressante. La bande magnétique est en effet inopérante en dehors de l’Europe et, pour les paiements en Europe, c’est la puce électronique qui est privilégiée. « Les criminels ont trouvé que ce type de fraude n’était plus suffisamment lucratif », selon Pamela Renders, de la fédération du secteur bancaire, Febelfin. « Pour toute l’année 2012, à peine neuf cas ont été constatés. »

Cela ne signifie pas pour autant que la fraude avec les comptes bancaires a complètement disparu. Les fraudeurs semblent avoir quitté leur terrain pour celui des banques par internet. Le « phishing » ou hameçonnage, consistant à s’approprier les données bancaires des clients, est en augmentation, avec 2.000 cas recensés en 2011. On ne dispose pas encore de chiffres précis pour 2012, mais le nombre de cas enregistrés sera certainement supérieur.

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