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Fernand Koekelberg reste suspendu de ses fonctions

La suspension de Fernand Koekelberg à son poste d’officier de liaison à la police fédérale est confirmée par le Conseil d’Etat.

L’ancien commissaire-général de la police fédérale avait introduit un recours devant cette juridiction suite à la décision de la ministre Annemie Turtelboom de confirmer les suspensions prononcées suite à son inculpation pour viol, coups et blessures et menaces sur une ex-compagne à la mi-juillet.

Pour rappel, Fernand Koekelberg avait dû démissionner de son poste de commissaire-général en mars, après avoir été mis en cause pour des dépenses jugées excessives lors d’un voyage professionnel au Qatar. Il fut ensuite nommé officier de liaison entre la police fédérale et les Régions et Communautés avant d’être inculpé à la mi-juillet par le juge d’instruction de Namur pour viol, coups et blessures et menaces sur une ex-compagne.

C’est cette inculpation qui lui a valu d’être suspendu par son successeur ad interim, Paul Van Thielen. Une décision contestée par Koekelberg qui introduit un recours au Conseil d’Etat. Ce dernier lui donne raison et annule la suspension.

La ministre Turtelboom décide pourtant de le suspendre à nouveau sur base du rapport du juge d’instruction chargé de l’affaire qui estime qu’il y a assez d’éléments pour continuer la procédure judiciaire. Une décision à nouveau contestée par Fernand Koekelberg qui décide d’introduire un nouveau recours début août. Un recours qui vient d’être refusé par le Conseil d’État. La suspension devrait donc être effective.

Une suspension qui tombe plutôt mal puisque la procédure pour désigner le nouveau commissaire-général commence en octobre. Un poste pour lequel Fernand Koekelberg aurait aimé postuler. Une candidature désormais grandement compromise par cette suspension qui vient d’être confirmée par le Conseil d’État.

Le Vif.be

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