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Fermeture de Doel 4: trois agents de sécurité suspendus

Le Vif

Trois agents de sécurité de Securitas, travaillant dans la centrale nucléaire de Doel 4, ont été suspendus vendredi dans le cadre de l’enquête sur le sabotage à l’origine de l’arrêt du réacteur depuis le début du mois d’août, indique lundi la chaîne flamande VTM dans son journal télévisé.

Les trois personnes se trouvaient dans la chambre de contrôle au moment où quelqu’un a laissé 65.000 litres d’huile s’échapper, provoquant de graves dégâts dans la turbine. Il est désormais certain qu’il s’agissait d’un acte délibéré de sabotage. Selon des experts, il est impossible que les agents de sécurité en aient été les auteurs, car ils sont restés dans la chambre de contrôle lors des faits. La centrale a malgré tout décidé vendredi de les mettre en mode « non-actif », dans l’intérêt de l’enquête. Une enquête sur laquelle personne ne veut divulguer plus de détails. D’intenses négociations ont eu lieu lundi pour remettre les trois agents au travail. Des sessions d’information pour le personnel de la centrale sont prévues mardi.

« Les changements dans les services sont fréquents » (Securitas)

La société de gardiennage Securitas a démenti, lundi soir, l’existence d’un lien entre les « changements de planning de membres de son personnel » et l’enquête relative au sabotage à l’origine de l’arrêt du réacteur de Doel 4. La chaîne flamande VTM affirmait, dans son journal télévisé, que trois agents de sécurité de Securitas travaillant à Doel avaient été mis en mode « non-actif » vendredi dans le cadre de l’enquête. « Il s’agit d’une information erronée. Le planning de travail de ces agents a été modifié mais cela n’a absolument rien à voir avec les faits qui se sont produits à Doel. Les changements de services sont fréquents », a affirmé Gerrit Bellon, le porte-parole de Securitas

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