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Femmes et pensionnés discriminés par les mesures du gouvernement, dénoncent les syndicats

Les mesures d’économies décidées par le gouvernement Michel créent une discrimination des pensionnés et des personnes vivant d’une allocation, et particulièrement les femmes, dénoncent lundi les syndicats en front commun.

Pour la FGTB, la CSC et la CGSLB, le saut d’index et la hausse de la TVA sur l’électricité et des accises constituent « une gifle en plein visage de ceux qui, en fin de mois, parviennent péniblement à joindre les deux bouts ».

Si les actifs reçoivent une légère compensation en contrepartie (par l’impôt des personnes physiques), il n’en va pas de même pour les pensionnés et autres bénéficiaires d’allocations, constate le front commun syndical. « Pour eux, la perte est double car ils paieront de plus en plus d’impôts en raison de la non-indexation, à l’avenir, de leur déduction fiscale. »

Pour la majeure partie des bénéficiaires d’allocations, le gouvernement a cependant prévu des mesures de correction sociale. Mais celle-ci est une « supercherie », dénoncent les syndicats. « Seuls les pensionnés avec une pension minimum, 45 années de carrière et un nombre minimum de jours de travail réellement prestés sur leur carrière, recevront 1% d’augmentation de leur pension. »

Dans les faits, une grande majorité de personnes ne bénéficiera pas de cette mesure, estiment FGTB, CSC et CGSLB. Sont concernés: les femmes (qui, en moyenne, ont une carrière plus courte), la plupart des pensionnés, les malades, les demandeurs d’emploi, les prépensionnés et les victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.

Une situation « inacceptable », lancent les syndicats, appelant le gouvernement Michel « à corriger ses mesures »

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