© Belga

Faux départ pour le procès terrorisme de la filière syrienne

Le procès terrorisme, dit « de la filière syrienne », a débuté jeudi matin devant la 49e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles.

Toutefois, vers 10h30, le président a reporté les débats à jeudi après-midi car certains prévenus, qui sont détenus, n’ont pas pu être acheminés vers le palais de justice de Bruxelles. Trente-deux personnes sont prévenues dans ce dossier qui concerne l’envoi de candidats au djihad armé en Syrie et l’entraînement militaire de ceux-ci.

Les hommes et femmes poursuivis dans ce procès sont prévenus pour avoir participé à des envois de combattants djihadistes en Syrie ou pour avoir organisé ces envois, donc pour participation aux activités d’une organisation terroriste comme membre ou comme dirigeant. Certains sont également prévenus pour être partis combattre en Syrie aux côtés des djihadistes.

D’ailleurs, certains prévenus feront défaut, se trouvant encore en Syrie ou y étant décédés dans les combats. L’homme qui est considéré comme le principal prévenu est un Molenbeekois âgé de 41 ans, Khalid Z.

Les enquêteurs estiment qu’il a été l’un des principaux recruteurs des combattants. Il faisait de la propagande dans des clubs sportifs et fixait des rendez-vous dans des « mosquées des caves », des lieux de prière improvisés. Khalid Z. est soupçonné de s’être particulièrement adressé à de jeunes Belges musulmans, pour les convaincre de partir faire le djihad.

En prison, celui-ci a encore tenté de recruter des candidats au djihad, raison pour laquelle il a été placé en isolement. Mais l’intéressé nie toute implication dans les départs de jeunes Bruxellois vers la Syrie ces dernières années.

Contenu partenaire