Les trois victimes de l’explosion de samedi soir au quartier Gaucheret à Schaerbeek ont formellement été identifiées, a confirmé lundi Cécile Jodogne, bourgmestre de Schaerbeek. La troisième personne retrouvée décédée dans les gravats était bien la dernière personne manquante inscrite rue Gaucheret.
La notification du décès a été confirmée par les autorités à toutes les familles des victimes. Le bilan définitif de la catastrophe s’élève donc à trois morts et à 17 blessés. Parmi ceux-ci, une fillette, jugée dans un état grave, est à présent hors de danger. Elle devra néanmoins encore demeurer à l’hôpital pendant quelques temps, de même qu’un adolescent. Les quinze autres victimes ont toutes pu quitter l’hôpital.
Une vingtaine de maisons inaccessibles
Cinq maisons sont totalement inhabitables et une quinzaine déclarées encore inaccessibles à l’intérieur du périmètre de sécurité établi après l’explosion, rapporte Cécile Jodogne, bourgmestre faisant fonction de Schaerbeek.
« Dans cette vingtaine de maisons, la sécurité n’est absolument pas garantie. Il est même envisageable que certains bâtiments soient démolis. Certains des bâtiments inaccessibles le seront pour plusieurs mois », a indiqué lors d’une conférence de presse exceptionnelle la bourgmestre de Schaerbeek lundi en milieu d’après-midi.
Des contrôleurs de l’urbanisme et des ingénieurs de service bâtiment de la commune procèdent aux contrôles des habitations. Des rapports de stabilité sont également effectués. Tous les rez-de-chaussée seront sécurisés et les tuiles chancelantes seront enlevées à partir de mardi.
En dehors du périmètre, rétréci depuis dimanche après-midi, tous les éclats de verre et les débris ont été balayés et nettoyés par des machines. Pour les maisons situées en-dehors du périmètre, devenu « judiciaire » depuis l’arrivée de l’expert du parquet de Bruxelles, des contrôles de sécurité seront également effectués. Une aide sera fournie aux habitants pour établir une liste des dégâts à l’attention des assurances.
Le Vif.be, avec Belga
