© Belga

État islamique : « Si ces actes avaient lieu au nom de mon Dieu, je me dépêcherais de me distancier »

Le Vif

Le bourgmestre d’Anvers et président de la N-VA, Bart De Wever, éprouve peu de compréhension à l’égard du l’exécutif des musulmans qui ne voit pas l’utilité de se distancier ouvertement de l’État islamique, « avec qui il n’a rien à voir ». « Si c’était au nom de mon Dieu, je me dépêcherais de me distancier », a-t-il déclaré ce mardi dans l’émission Terzake.

De Wever a souligné la réalité de la menace d’islamistes radicalisés en Europe. Selon lui, l’État islamique exerce un effet « magnétique » sur les jeunes musulmans radicalisés. Il a d’ailleurs confirmé que la septantaine de jeunes qui ont quitté Anvers pour le Moyen-Orient ont tous été rayés du registre de la population.

En tant que président de la N-VA, il s’attend à ce que le thème soit traité à la table des négociations fédérales. S’il n’a plus plaidé pour un Homeland Security belge, il s’est montré favorable à un conseil de sécurité nationale, placé au besoin sous l’autorité du premier ministre, qui rassemble plusieurs services compétents, analyse les menaces et développe une politique. Bart De Wever s’est également prononcé en faveur d’une répression accrue.

Belga/WB

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire