Marc Goblet (FGTB) devant les militants syndicaux le 11 mars dernier à Bruxelles. © BELGA/Benoît Doppagne

Entre 7.000 et 10.000 manifestants attendus à Bruxelles

La « concentration de militants » organisée par les syndicats des services publics devrait réunir entre 7.000 et 10.000 personnes jeudi de 11h00 à 12h00, place de la Monnaie à Bruxelles, selon Michel Meyer, président de la CGSP fédérale.

« Nous nous attendons à une mobilisation semblable à celle de la semaine dernière », affirme M. Meyer à la veille de cette mobilisation syndicale. Quelque 7.500 personnes, selon la police, et 10.000 selon les syndicats, avaient répondu le 11 mars dernier à l’appel du front commun. Jeudi, sur le podium installé place de la Monnaie, des témoignages de militants syndicaux précéderont les discours des leaders de la CGSP (socialiste), de la FSCSP (chrétien) et du SLFP (libéral).

Les syndicats des services publics entendent « protester contre les mesures des différents gouvernements qui touchent non seulement le personnel mais aussi les usagers du service public, et ce, sans concertation sociale sérieuse », annoncent-ils dans un communiqué. Les trois syndicats des services publics dénoncent les « coupes sèches, de moins 15 à moins 23%, dans les moyens de fonctionnement, le personnel et les budgets d’investissement du secteur public ». Selon eux, « les services publics ne sauront plus effectuer leurs missions ». Le front commun rappellera également jeudi son opposition au saut d’index qualifié de « vol manifeste pour l’ensemble des travailleurs ».

Aucun appel à la grève générale n’a été lancé à l’occasion de cette « concentration de militants », a précisé Michel Meyer, qui s’attend néanmoins à des perturbations « difficiles à évaluer ».

Dans les transports, le TEC a indiqué dans un communiqué que le réseau serait perturbé jeudi matin en Wallonie, renvoyant les voyageurs vers le site internet infotec.be pour obtenir davantage de précisions quant à l’ampleur du mouvement. Du côté de la Stib, certains agents pourraient également ne pas prendre leur service. Enfin la CGSP n’exclut pas quelques perturbations sur le réseau SNCB.

On s’attend également à des arrêts de travail chez Bpost, dans certaines administrations communales, dans l’enseignement ou encore dans certains parcs à conteneur.

« Cette action n’est qu’un tour de chauffe », rappelle M. Meyer. Une semaine d’actions syndicales, tous secteurs confondus, est prévue du 30 mars au 3 avril. La CGSP a pour sa part lancé un appel à la grève générale des services publics le 22 avril, sans être suivie par le SLFP.

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