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Enseignement : redoubler fait partie de la culture

Le redoublement à l’école est une méthode pédagogique dont l’usage varie grandement d’un pays à l’autre de l’Union européenne, selon une étude réalisée à la demande de la Commission européenne. En Belgique, repasser une année fait toujours partie des habitudes.

D’après l’enquête, 16% des élèves flamands et 22% des francophones doublent une année en primaire. De toute l’UE, c’est au Portugal et aux Pays-Bas que ce taux est le plus élevé, à 22,4%. A l’opposé, le taux de redoublement est très faible en Grèce (2,0%).

Dans d’autres pays, comme l’Allemagne, l’Autriche et le Danemark, il est plus habituel qu’un enfant qui ne soit pas jugé suffisamment mature passe une année supplémentaire en maternelle. Le taux de redoublement en primaire est alors très faible.

Dans le secondaire, le taux de redoublement est de 24,2% dans les écoles francophones belges, et de 8,3% dans les écoles flamandes. Ici aussi, il existe des différences très importantes entre les pays: de 32% en Espagne jusqu’à peine un élève sur 200 en Finlande.

Avec les Pays-Bas, la France, le Luxembourg, l’Espagne et le Portugal, la Belgique appartient à un groupe de pays où le redoublement fait partie de la culture. « Dans ces pays, il existe l’idée que refaire une année est utile pour l’élève. Cette idée est soutenue par les enseignants, la communauté scolaire et les parents », selon les conclusions de l’enquête.

Par contre en Islande, en Norvège et au Royaume-Uni, le passage à l’année suivante est presque automatique.

Le Vif.be, avec Belga

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