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Enquête en cours sur le piratage de l’écran à de Brouckère par des activistes anti-TTIP

Une enquête est en cours en lien avec le piratage de l’écran à la place de Brouckère le 10 juillet dernier, a indiqué jeudi le parquet de Bruxelles. Une perquisition a eu lieu. Une personne a été arrêtée puis relâchée après audition.

La perquisition a été effectuée le 2 août au domicile d’un conseiller communal Ecolo à Watermael-Boitsfort et conseiller de police à la zone Marlow (Uccle). L’intéressé précise que son matériel informatique a été saisi.

Le collectif « Écran de fumée » qui avait revendiqué les faits à l’époque, avance faire l’objet d’une plainte au civil et d’une plainte au pénal en rapport avec le piratage. Un appel aux dons a été lancé sur internet pour financer les frais de justice.

Le 10 juillet, des activistes s’étaient rendus sur le toit du bâtiment de la Régie foncière de la Ville de Bruxelles. Ils avaient piraté l’ordinateur qui se trouvait à côté de l’écran pour remplacer le logo Coca-Cola par celui du mouvement TTIP Game Over et par le message « No more negociations, No more free trade deals, It’s time for action ». Une quinzaine de minutes plus tard, l’écran « Coca-Cola » ainsi que le nouvel écran Clear Channel sur le centre Monnaie avaient tous deux été éteints pour arrêter la diffusion.

Par cette action, le collectif « Écran de fumée » voulait s’opposer aux négociations sur les traités de libre-échange et à la place accordée à la publicité dans l’espace public. Il dénonce l’implication du groupe Coca-Cola dans les négociations sur le TTIP par le biais de son lobby Food and Drink, géant qui regroupe les plus grandes multinationales de l’agroalimentaire.

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