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Enquête électorale : dimanche on votera pour du travail, pas pour la réforme de l’état

Vincent Genot
Vincent Genot Rédacteur en chef adjoint Newsroom

L’emploi est le thème principal des élections. Peu d’électeurs se soucient d’une nouvelle réforme de l’état. C’est ce que révèle une enquête électorale en ligne réalisée par Levif.be et Knack.be.

Une enquête électorale en ligne complétée par 55.000 personnes sur Levif.be et Knack.be révèle que l’emploi, la crise économique constituent les principaux thèmes électoraux pour les participants.

Plus d’un participant sur deux déclare que l’emploi constitue le thème électoral le plus important. Seul un participant sur dix indique qu’une réforme de l’état plus aboutie doit constituer une priorité pour les négociateurs du prochain gouvernement. A noter que l’enquête a eu lieu avant la polémique suscitée par les déclarations sur les chômeurs du président de la N-VA Bart De Wever.

Les participants indiquent la politique d’immigration et la sécurité/justice comme les thèmes principaux déterminant leur choix dans l’isoloir. L’enseignement, les soins de santé et l’environnement obtiennent un score plutôt moyen.

La mobilité, la réforme de l’état et l’énergie se trouvent en bas de la liste des priorités.

Plus de quatre électeurs sur dix craignent les résultats des élections de dimanche. Parmi les participants francophones, ce chiffre s’élève à 71,8 %, alors que seulement 36,6 % des néerlandophones redoutent le scrutin. 39,5 % des Flamands ont indiqué dans cette même enquête qu’ils comptent voter N-VA.

Il est également frappant que 8 répondants sur dix indiquent qu’ils estiment que les politiques s’occupent trop peu de l’intérêt général et trop d’intérêts liés aux partis politiques.

85,5 % des répondants se disent contents que les élections fédérales et régionales coïncident le 25 mai. Il s’agit de 90,4 % parmi les francophones et de 84,1 % parmi les Flamands.

En revanche, l’écart entre les Flamands (50,5 % ) et les francophones (85 % ) se creuse sur l’instauration d’une circonscription fédérale.

Et plus de la moitié des répondants (53,6 % de Flamands et 62,8 % de francophones) estiment qu’ils ne devraient pas seulement pouvoir voter pour un parti, mais également pour une coalition.

L’enquête a eu lieu avant le décès de l’ancien premier ministre Jean-Luc Dehaene (CD&V). 55.338 personnes, dont 69 % d’hommes et 31 % de femmes, ont participé à l’enquête. La grande majorité des répondants sont hautement qualifiés, ce qui correspond au profil du visiteur des sites web Levif.be et Knack.be.

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