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Elio Di Rupo travaillera le plus souvent avec Bart De Wever

Le président du PS, Elio Di Rupo, chargé jeudi par le roi d’une mission de préformation du gouvernement, a l’intention de rencontrer les responsables des partis politiques dès le début de la semaine prochaine et de travailler « le plus souvent avec Bart De Wever ».

Le préformateur a indiqué avoir accepté la mission que lui a confiée le chef de l’Etat afin « d’assurer la transition » en vue de la formation du gouvernement. Il travaillera sur base du travail « réalisé avec beaucoup de sérieux » par l’informateur sortant Bart De Wever.

Il a confirmé que ce travail a permis de constater de « premières convergences » entre le PS et la N-VA. « Malgré les énormes différences politiques, (…) nous avons notamment vérifié quels étaient les points de vue conciliables entre nos formations politiques » a-t-il annoncé lors son discours à la Chambre.

Elio Di Rupo entend travailler sur cette « première base » et a évoqué la nécessité de faire appel aux « familles politiques ». Il convient « d’élargir » et de « d’approfondir » le travail réalisé par l’informateur avec les « familles politiques », a-t-il dit. Il va être nécessaire « d’identifier les familles politiques » qui sont susceptibles de faire partie du prochain gouvernement, a-t-il précisé.

Alors qu’on disait Bart De Wever à la recherche d’un accord global avec le PS, Elio Di Rupo a répété vendredi la position de son parti selon laquelle il n’y aura pas « de proposition d’accord de gouvernement sans les autres partis susceptibles de former la majorité. »
Le préformateur a souligné les différences importantes entre les « souhaits institutionnels » du nord et du sud du pays mais en dépit de cela, « chacun reconnaît l’urgence d’un Gouvernement fédéral capable de répondre aux défis budgétaires, économiques et sociaux ». Il croit à la possibilité de trouver un compromis vu l’urgence du « contexte international incertain ». « Vu l’expérience passée (l’été 2007), il est plus sage de construire sur des bases solides avant la formation du gouvernement ».

Appelant les présidents de partis au « sens de la responsabilité » et les médias à la « compréhension », M. Di Rupo est d’avis que la Belgique se trouve à un « moment-clé de son histoire ». Le préformateur a noté qu’il « mesurait bien qu’il y avait encore beaucoup de difficultés » et a fait savoir qu’il travaillera « en toute discrétion » afin d’avancer plus avant et permettre que les négociations se déroulent dans les meilleures conditions.

Le Vif.be, avec Belga

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