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Elio Di Rupo n’aime pas les flashs des radars

Muriel Lefevre

La voiture de fonction d’Elio Di Rupo dispose d’un appareil qui signale les différents radars. Bien que légal, l’objet a de quoi surprendre.

Le chauffeur du premier ministre a installé un coyote dans le véhicule qui est utilisé par Elio Di Rupo dans ses différents déplacements. Si l’appareil est légal – et est utilisé par plus de 400.000 automobilistes en Belgique selon de Standaard – son utilisation par un premier ministre indispose l’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) qui s’y oppose fermement. En effet, pour ces derniers, ce genre de dispositif n’est utile qu’à ceux qui dépassent les vitesses autorisées. Or selon Sofie Van Damme, la porte-parole de l’IBSR interviewé par VTM, « tout le monde doit se tenir aux règles et à toute heure du jour. Qu’il y ait un radar ou non ».

C’est légal Le cabinet du premier ministre, bien qu’ennuyé, confirme l’existence d’un tel appareil. Il rappelle tout de même dans le Standaard « que cet appareil est légal en Belgique. Il va de soi que le Code de la route vaut pour tout le monde, y compris pour le premier ministre ». L’Europe compte 1.9 million d’utilisateurs du fameux boitier noir. L’appareil est légal en Belgique, France, Pays-Bas, Luxembourg, Italie, Espagne, Tchéquie et Royaume-Uni. Il est vrai qu’il est difficile de contrer le coyote d’un point de vue légal puisque si un système qui détecte les radars est interdit, un réseau de partage d’informations sur les radars ne l’est pas.

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