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Elio Di Rupo « la Belgique nous appartient »

En cas de volonté d’indépendance de la population flamande démontrée à travers une consultation, la Belgique qui resterait serait composée de la Wallonie et de Bruxelles, et les habitants des six communes à facilités seraient interrogés sur leur choix, a indiqué dimanche le président du PS Elio Di Rupo sur les plateaux de la RTBF et de RTL-TVi, répétant qu’il ne souhaitait pas ce scénario.

Elio Di Rupo a souligné le risque que la N-VA ne soit jamais capable de compromis, car l’objectif de ce parti est une république flamande indépendante, membre de l’Union européenne.

En outre, tout compromis devrait obtenir l’aval des deux tiers du congrès de la N-VA si celle-ci veut monter dans un gouvernement,
alors que « pour un parti nationaliste, un compromis est toujours un échec », a-t-il fait observer.

Plus largement, si un ou plusieurs partis flamands venaient à réclamer l’indépendance de la Flandre, il faudrait interroger la population flamande à ce sujet, estime M. Di Rupo, qui doute que ce serait le souhait de la population.

Si c’est le cas toutefois, « la Belgique nous appartient », a soutenu Elio Di Rupo. Elle serait composée de la Wallonie et de Bruxelles, et les habitants des six communes à facilités seraient interrogés sur leur souhait.

Mais ce scénario « n’est pas notre souhait », et nous ferons le « maximum maximorum » pour aboutir à un compromis, même si ce ne sera pas à n’importe quel prix, a souligné Elio Di Rupo.

Le Vif.be, avec Belga

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