© Image Globe

Elio Di Rupo appelle à la confiance retrouvée pour surmonter un moment charnière

Le Vif

Le Premier ministre Elio Di Rupo a jugé mardi, à l’occasion de la présentation des voeux de Nouvel an aux Corps constitués, que la Belgique ne vivait pas « une simple crise » conjoncturelle mais « un moment charnière de l’Histoire » au cours duquel « nous ne devons pas craindre les évolutions ». Il a appelé au retour de la confiance, en « tournant la page des rancoeurs et des erreurs ».

Les réponses à ces changements « doivent être innovantes, créatives, sources de progrès nouveaux pour nos citoyens et nos entreprises », a affirmé le chef du gouvernement sous les ors du Palais royal, évoquant notamment le marché du travail et les pensions.

Enumérant les nombreuses réformes engagées par le gouvernement fédéral, Elio Di Rupo a dit comprendre « très bien l’impatience d’un certain nombre de nos concitoyens face à la crise économique et financière », ainsi que leur indignation face aux conséquences sur leur vie quotidienne ».

Défendant la rigueur budgétaire et une relance de l’économie, il a souligné que la Belgique avait retrouvé sa place « dans le peloton de tête des pays européens » et retrouvé sa crédibilité internationale, avec notamment une croissance qui devrait cette année être proche de celle de l’Allemagne et supérieure à celles de la France et des Pays-Bas.

La fermeture de Ford Genk ou l’annonce d’ArcelorMittal à Liège ont été pour lui l’occasion de rappeler ses expériences personnelles d’enfant né dans une région industrielle et sidérurgique où les habitants « ont uni leurs forces pour surmonter les coups durs ».

Elio Di Rupo a appelé au retour de la confiance, citant Goethe: « si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres ».

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire