© Image Globe

Elio chez Sarko : nouvel accord sur Dexia

Le Premier ministre belge Elio Di Rupo est arrivé à l’Elysée à Paris pour un entretien avec le président français Nicolas Sarkozy, avant un entretien avec son homologue François Fillon.

Le chef du gouvernement belge a été accueilli à 10h00 précises par Nicolas Sarkozy sur les marches du palais présidentiel pour un entretien consacré aux relations bilatérales – qualifiées d' »excellentes » – entre Bruxelles et Paris, à la préparation du sommet européen de jeudi et vendredi prochains et à la situation internationale et notamment en Syrie, selon l’entourage du Premier ministre.

Depuis son entrée en fonction début décembre, Elio Di Rupo a entamé une tournée des capitales européennes qui l’a déjà conduit à La Haye, à Luxembourg et à Berlin. Il a également rencontré à Bruxelles le président du Conseil italien, Mario Monti.

Di Rupo confirme un nouvel accord franco-belge

Elio Di Rupo a confirmé qu’un nouvel accord avait été conclu entre la France et la Belgique sur les garanties temporaires accordées par les deux Etats au groupe Dexia pour favoriser son démantèlement.

« Ce nouvel accord a été négocié avec le ministre des Finances et le côté français », a-t-il indiqué à la presse à l’issue d’une rencontre à l’Elysée avec le président français Nicolas Sarkozy.

« Le but est de respecter les engagements » pris par les gouvernements, a ajouté Elio Di Rupo en se refusant à entrer dans les détails et à citer le moindre montant.

De source française, on précisé que la question de Dexia avait été brièvement évoquée lors de l’entretien entre MM. Sarkozy et Di Rupo.

Lors du démantèlement du groupe Dexia, en octobre dernier, la Belgique, la France et le Luxembourg ont apporté une garantie de 90 milliards d’euros – ensuite réduite de moitié – aux financements du groupe pour faciliter l’opération, dont 60% à charge de l’Etat belge, comme garantie accordée à Dexia SA et à Dexia Crédit local, les structures de défaisance du holding.

Selon les journaux ‘L’Echo’ et ‘De Tijd’, l’accord autorise le groupe à émettre pour 17 milliards d’euros de dettes couvertes par la signature des Etats, sans devoir fournir de gages en contrepartie. En échange, le groupe s’est engagé à dénouer plus rapidement ses liens avec Dexia banque Belgique.

« Ce deal diminue le risque de Dexia banque Belgique, mais augmente, par contre celui de l’Etat belge et donc des contribuables », résumait vendredi ‘L’Echo’.

Les 17 milliards sont une partie d’un régime provisoire de garanties publiques, d’une valeur maximale de 45 milliards d’euros, dont la Belgique assume 60,5%.

Le régime provisoire de garanties doit être remplacé, sous réserve d’approbation par les Etats et la Commission européenne, par un système définitif d’une valeur de 90 milliards d’euros.

Elio Di Rupo a fait par de son intention d’aller « vite » dans ce dossier.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire