Elections: petit tour des QG des partis en photos
La N-VA et son président, Bart de Wever, sont les grands vainqueurs de ces élections 2010.
Avec 30% des voix, la N-VA a obtenu un score très inhabituel en Flandre. Il faut remonter aux élections nationales de 1987 pour retrouver un parti flamand capable, seul, de tourner autour d’un tel pourcentage.
La N-VA a rassemblé les nationalistes flamands : ceux de la Lijst Dedecker et du Vlaams Belang se sont tournés vers elle, qui incarne des promesses et une méthode nouvelles.
Le QG de la N-VA.
Dès le dépouillement des premiers bureaux de vote, la N-VA sort du lot avec près de 30% des voix.
Dès l’annonce des premiers résultats, les partisans de la N-VA célèbrent la victoire de leur parti.
Au fur et à mesure, le raz-de-marée de la N-VA se confirme et la joie des partisans augmente.
Au QG de la N-VA, la fête a duré toute la nuit.
Discours de Bart De Wever, devant ses partisans. Il clame « la nécessité de créer des ponts » et annonce d’emblée une main tendue aux francophones.
Malgré cette déclaration, à la fin du discours de Bart de Wever, toute la salle entonne…
…main sur le coeur, le Vlaams Leeuw.
En Wallonie, la victoire revient au PS. Beaucoup verraient bien Elio Di Rupo au poste de Premier ministre.
Elio Di Rupo, à la tête du PS, appelle les élus francophones à faire un pas vers le nord du pays.
Le PS remporte la mise en Wallonie avec un slogan misant sur la stabilité et la durabilité.
Le PS a récupéré sans difficulté son leadership perdu en 2007.
Tous les regards sont tournés vers les résultats positifs du PS.
Nadine Di Bari et Manou Jamin, les deux « plus grandes fans d’Elio Di Rupo ». Nadine le suit depuis qu’il a 16 ans.
Le PS, avec entre autres Charles Picqué, progresse à Bruxelles.
Jean-Claude Marcourt a le sourire.
Le PS savoure sa progression.
Paul Magnette est le champion de voix de préférence au Sénat.
Alors que le PS rit, le MR, lui, pleure. Dès les premiers résultats, il apparait que les libéraux sont en baisse.
Le QG du MR est vide, en attendant la suite des résultats.
Ce n’est pas l’euphorie au MR, même si on affirme que ce n’est pas la catastrophe annoncée.
Les libéraux francophones emmenés par Didier Reynders n’ont pu inverser le cours des événements : une contre-performance électorale en 2009 encore mal digérée, des blessures internes encore mal cicatrisées, un travail de refondation encore en cours. Ces élections anticipées venaient trop tôt pour le MR et son président.
Didier Reynders semble déçu des résultats de son parti.
Didier Reynders salue la victoire du PS.
Le MR espérait limiter la casse lors de ce scrutin, l’espoir a été déçu.
Benoît Lutgen (cdH), content de ses propres résultats en province de Luxembourg.
Le CDH va jusqu’à devancer son éternel rival Ecolo pour la troisième place dans le paysage politique francophone.
Sarah Turine et Jean-Michel Javaux, coprésidents d’Ecolo se sont dits disposés à participer aux réformes dont la Belgique aurait besoin.
Sarah Turine, coprésidente d’Ecolo dont les résultats semblent stagner.
Les Verts de Jean-Michel Javaux n’ont pas démérité mais n’ont pu aller au-delà d’une confirmation et d’une consolidation de leur retour en grâce entamé en 2007 et fortifié en 2009.
Même au QG d’Ecolo, tous les regards sont tournés vers Bart De Wever.
Damien Thiéry (FDF), bourmestre non-nommé de Linkebeek.
Le QG du Front Démocratique des Francophones (FDF).
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