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Elections : Charles Picqué sera la deuxième locomotive du PS à Bruxelles

Le Vif

L’ex-ministre-président bruxellois Charles Picqué fera plus qu’appuyer la liste régionale bruxelloise du PS où il occupera la troisième place derrière Rudi Vervoort et Fadila Laanan. Ainsi en ont décidé dimanche les militants de la fédération bruxelloise du PS réunis en très grand nombre à Saint-Gilles pour valider les listes et le programme du parti.

Caroline Désir sera à la quatrième place devant le secrétaire d’Etat bruxellois Rachid Madrane, Catherine Moureaux et le chef du groupe PS au parlement régional Philippe Close. La liste sera poussée par l’actuelle présidente du parlement, Françoise Dupuis.

Michèle Carthé sera à la première place de la liste des candidats suppléants devant le Vice-président de la STIB Ridouane Chahid et Julien Uyttendaele. Cette liste sera poussée par le bourgmestre d’Ixelles Willy de Courty.

Comme on s’y attendait, la liste bruxelloise du PS pour la Chambre sera emmenée à Bruxelles par Laurette Onkelinx, devant le bourgmestre de Saint-Josse, lui aussi locomotive électorale, Emir Kir, Karine Lalieux, Ahmed Laouej, et Maco Shetgen.

Le voeu du bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur, de ne plus jouer un rôle de première ligne à la Chambre n’a été que partiellement exaucé, de l’aveu-même de Laurette Onkelinx. Il est premier sur la liste des candidats suppléants devant Vanessa Rigodanzo, une jeune juriste active à Auderghem. A son image, les listes bruxelloises du PS ont réservé une place importante aux jeunes du parti.

Charles Picqué veut rester actif dans la défense de Bruxelles face au danger nationaliste

L’ex-ministre président Charles Picqué souhaite répondre présent à l’appel de son parti pour défendre Bruxelles face aux dangers qui la menacent sur les plans institutionnel et social. Il n’entend pas pour autant entrer en concurrence avec Rudi Vervoort, tête de liste, pour faire un retour, le cas échéant, à la tête de l’exécutif régional, a-t-il laissé entendre à l’issue du congrès socialiste bruxellois d’adoption des listes électorales.

« Bruxelles n’est pas à l’abri sur le plan institutionnel lorsque l’on observe la persistance d’une poussée nationaliste au nord du pays et son lot de remises en question d’une série d’acquis pour lesquels je me suis battu durant 25 ans. Cette incertitude institutionnelle doit aussi nous rendre extrêmement prudent quant au risque de distanciement entre Wallons et Bruxellois », a commenté Charles Picqué, interrogé par l’agence Belga.

Pour lui, il importe également, face au défi démographique, de veiller à ne pas éparpiller les moyens produits par le refinancement de Bruxelles et ceux liés au transfert de compétences. Il s’agit ainsi de les consacrer prioritairement à l’emploi, à la formation, à la mobilité et aux services quotidiens rendus à la population de la Région-capitale.
« Il y a en tout cas des défis assez terribles à relever qui requièrent que nous soyons suffisamment forts au fédéral et en fédération Wallonie-Bruxelles », a-t-il encore dit.

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