Elections 2010 au QG de la N-VA
Le QG de la N-VA avant l’annonce des résultats.
Avec 785.776 voix de préférence sur la liste du Sénat, Bart De Wever, président de la N-VA est à quelques milliers de voix du score obtenu en 2007 par son ancien compagnon de cartel, le Premier ministre sortant Yves Leterme. Celui-ci avait, en effet, obtenu 796.521 voix lors du dernier scrutin législatif en 2007.
La NVA a rassemblé les nationalistes flamands : ceux de la Lijst Dedecker et du Vlaams Belang se sont tournés vers elle, qui incarne des promesses et une méthode nouvelles.
Les partisans sont venus en masse pour applaudir les résultats de leur parti.
Au fur et à mesure des résultats, la victoire écrasante se confirme.
Avec 30% des voix, la NVA a obtenu un score très inhabituel en Flandre. Il faut remonter aux élections nationales de 1987 pour retrouver un parti flamand capable, seul, de tourner autour d’un tel pourcentage.
Les partisans laissent éclater leur joie. Les sondages n’avaient pas prévu une telle victoire.
Premier discours de Bart De Wever devant la foule.
Le grand vainqueur des élections dans le nord du pays a insisté sur la nécessité de mener à bien les réformes qui s’imposent.
Bart De Wever sert la main de Geert Bourgeois qui a déclaré que ce 13 juin est le jour le plus heureux de sa vie.
Bart De Wever et ses co-listiers entonnent le Vlaams Leeuw, l’hymne officiel de la Région flamande.
Et les partisans suivent, la main sur le coeur.
Le président de la N-VA s’est dit disposé à offrir le poste de premier ministre à un francophone si cela sert de garantie à des grandes réformes.
Pour Bart De Wever, les partis francophones ont désormais le choix entre, d’une part, négocier et parvenir à un grand accord et, d’autre part, exclure la N-VA et s’en tenir à un statu quo politique et économique avec les conséquences qui s’en suivront.
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