La princesses Astrid, Reynders et Marcourt en mission économique en Arabie Saoudite, en 2014 © Belga Image

EI: La Belgique ne contrôle pas l’activité de ses sociétés actives en Syrie et Irak

Impossible de savoir si certaines entreprises belges continuent à commercer dans les territoires contrôlés par le groupe terroriste Etat islamique en Irak et en Syrie, car la Belgique ne contrôle pas leurs activités, relève samedi Le Soir.

Pas moins de 997 entreprises belges entretiendraient des échanges commerciaux avec la Syrie et 865 avec l’Irak, selon les informations du ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur Didiers Reynders (MR) interpellé par le député Benoit Hellings (Ecolo). Ces chiffres ne reflètent pas pour autant l’activité économique de la Belgique dans la région car les structures institutionnelles ne sont pas en mesure de vérifier où les entreprises mènent leurs activités. Le SPF Economie ne disposerait que de trop peu d’informations pour pouvoir mener ces contrôles.

En outre, il n’y a pas de veille sur les activités de la part de l’Agence wallone à l’exportation (AWEX). « Il faut tenir compte que certaines sociétés travaillent en dehors de toute structure. C’est le flou partout…encore plus quand le pays est en guerre », explique le Dominique Delattre, directeur du secteur Afrique, Proche et Moyen-Orient. Les sociétés bruxelloises répertoriées par Bruxelles Invest&Export ne sont pas non plus contraintes de détailler leurs contacts commerciaux.

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