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Ecolo prend acte de son éviction

Selon Ecolo, il existait un veto à ce que les Verts fassent partie du prochain gouvernement fédéral. Ecolo et Groen sont conscients qu’en démocratie, « la règle n’est pas que l’ensemble des partis soient représentés au sein du Gouvernement. Il n’est donc pas illégitime que 6 partis représentant une majorité ordinaire tentent de former ensemble un Gouvernement ».

« Depuis des mois, la presse se fait l’écho de la volonté du CD&V et du VLD, alternativement, de voir les Verts en dehors du futur Gouvernement, peut-on lire dans le communiqué de presse des Verts. Il semble que les positions soient devenues plus confuses dans la dernière ligne droite. Il apparaît que personne ne voulait assumer notre éviction. En synthèse, il faudrait donc retenir qu’aucun des 6 partis ne souhaitait écarter les Verts et que le résultat est donc que les Verts sont écartés… »

Ecolo et Groen prennent acte de la décision « sans amertume, mais non sans inquiétude pour nos citoyens sur les raisons qui ont poussé à ne pas nous impliquer, à savoir la peur de certains de devoir affronter de face les raisons pour lesquelles la Belgique, mais aussi plus largement l’Europe se retrouvent devant une crise financière, sociale et écologique sans précédent. Pour Ecolo, ce n’est certainement pas en faisant un peu plus de ce qui nous a conduits dans cette situation que l’on pourra s’en sortir ».

Pour Ecolo, « les réformes institutionnelles engrangées aujourd’hui dépassent largement le cadre d’un Gouvernement de législature et justifient l’implication d’une très large majorité démocratique. C’est bien là le fondement qui justifie l’existence d’une majorité spéciale des 2/3 qui devra soutenir au parlement durant les mois à venir les accords concrétisés. Notre soutien à cette majorité n’est pas remis en cause ».

Levif.be

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