Réuni samedi en congrès à Mont-Saint-Guibert (Brabant wallon), le parti Ecolo a avancé 35 idées réparties en sept axes pour stimuler l’innovation économique et développer ainsi de nouvelles formes d’emploi pour les générations futures.
Fruit d’un travail de réflexion d’un an avec des experts, des entrepreneurs et des citoyens, ces différentes propositions visent à associer « économie » avec « espoir et émancipation » à l’heure où beaucoup de jeunes doutent de leur avenir sur un marché du travail en pleine transition et marqué par de lourdes restructurations ces derniers mois.
Les Verts désirent à cette fin développer une régulation intelligente stimulant l’innovation, encourager les productions locales ou encore optimiser de l’utilisation des ressources publiques en s’inspirant de modèles novateurs comme l’économie du partage et collaborative, le peer-to-peer, la production locale, l’économie de la fonctionnalité ou encore l’économie circulaire.
« Ces modèles permettent de transformer en profondeur et dans la durée les façons de produire et de consommer », juge Ecolo pour qui il convient notamment de simplifier le statut des indépendants afin d’aider les entrepreneurs à « oser et à agir », et d’implanter sur notre territoire quelque 170 fablabs (littéralement ‘laboratoires de fabrication’) d’ici 2025 pour aider tous les citoyens à devenir acteurs, et encourager et sécuriser l’investissement citoyen.
« On assiste à une explosion des plateformes de financement ouvertes à tous et qui se positionnent comme des sources de financement alternatifs aux apports classiques », souligne la coprésidente d’Ecolo Zakia Khattabi. « Nous voulons soutenir cet essor, en créant par exemple une garantie publique aux citoyens qui recourent au crowdfunding pour investir. Nous voulons aussi développer de nouvelles formes juridiques, comme les Sociétés Coopératives et Participatives, qui incluent davantage les travailleurs, les usagers et les citoyens ».
