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« Du passé faisons table rase » ou comment Elio Di Rupo a rénové le PS

Dynamisme, nouveauté, rassemblement. Tels sont, selon Emeline Segura, qui a obtenu un Master en Communication des Entreprises (ULB), les vertus phares qu’a développées Elio Di Rupo au sein du PS pour amener ce parti, dont il a pris les rênes en 1999, à se rénover. L’auteure vient de publier, aux éditions ASP (Academic and Scientific Publishers), un ouvrage de réflexion intitulé « Du passé faisons table rase. Le PS au cours de la rénovation ».

« La rénovation souhaitée par Di Rupo dès 1999 ne peut être qualifiée de naturelle ou construite mais plutôt d’une combinaison des deux. La rénovation s’impose naturellement car si le parti ne s’adapte pas aux évolutions de la société, il ne pourra survivre. Mais elle est également construite car c’est Elio Di Rupo qui a mis sur pied une stratégie qui lui est propre concernant la communication », souligne l’auteure.

Dans un chapitre intitulé « La rénovation et ses ratés », l’auteure évoque les affaires dans lesquelles le parti s’est embourbé en 2005 et 2006. Le patron du PS va réaliser un coup de communication de maître en confiant la tutelle du PS à Charleroi à Paul Magnette, alors militant discret et professeur à l’ULB.

« Le tuteur va changer l’image que la parti véhiculait depuis l’emballement médiatique suscité par les affaires et va, en quelque sorte, faire un acte de ‘salubrité publique’. C’est un pur acte de communication politique car cette tutelle et la personnalité de Paul Magnette vont permettre de porter l’image d’un nouveau parti sain et qui se démarque des quelques échevins inculpés », affirme Emeline Segura.

« Du passé faisons table rase » comprend une centaine de pages et coûte 16,95 euros.

Le Vif.be, avec Belga

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