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Douze Belges visés par une plainte sur l’assassinat de Patrice Lumumba

Des membres de la famille de l’ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba vont déposer plainte au pénal avec constitution de partie civile contre douze Belges présents au Katanga (sud-est de l’actuelle République démocratique du Congo) -là où ce héros de l’indépendance du Congo a été assassiné en janvier 1961 -, a annoncé mardi l’un d’entre eux avec ses avocats belges.

Cette plainte concernera « douze personnes », toutes de nationalité belge, « présentes à ce moment-là » au Katanga, une province en sécession où M. Lumumba a été assassiné le 17 janvier 1961, peu après son transfert de Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa), dans des circonstances restées obscures -bien qu’une commission parlementaire d’enquête ait évoqué en 2002 une responsabilité « morale » de la Belgique, puissance coloniale du Congo jusqu’au 30 juin 1960.

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Cette plainte portera sur des « crimes de guerre », comme son « transfert illégal » vers Elisabethville (aujourd’hui Lumumbashi), qui sont imprescriptibles, même après 49 ans, a précisé l’un des avocats de la famille Lumumba, Me Christophe Marchand, au cours d’une conférence de presse.

Il s’est toutefois refusé à identifier ces douze personnes « toujours en vie », soulignant que les plaignants réserveront ces identités au juge d’instruction.

M. Lumumba, qui fut le premier Premier ministre de la jeune République du Congo lors de son indépendance, le 30 juin 1660, avait été démis de ses fonctions le 5 août suivant par le président congolais Joseph Kasa-Vubu.

Arrêté le 9 décembre 1960, il avait été envoyé le 17 janvier 1961 à Elisabethville au Katanga où il avait été assassiné dès son arrivée, dans des circonstances restées obscures – bien qu’une commission parlementaire d’enquête belge ait évoqué en 2002 une responsabilité « morale » de la Belgique.

Levif.be avec Belga

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