"Ce n'est pas un drame, mais c'est dommage", a indiqué dimanche soir le CEO de bpost Koen Van Gerven. © BELGA

« Dommage, mais ce n’est pas un drame »

« Ce n’est pas un drame, mais c’est dommage », a indiqué dimanche soir le CEO de bpost Koen Van Gerven dans une réaction à l’agence de presse Belga, après l’annonce de l’échec des négociations entre bpost et PostNL. Ces pourparlers étaient en cours depuis quelques mois.

« On négociait encore hier et aujourd’hui, mais nous avons finalement dû admettre qu’il n’y aurait pas d’accord », précise le CEO. « Les négociations sur un projet de fusion se basaient sur un document de 60 pages, mais nos points de vue étaient trop divergents pour aboutir à un accord. » Le CEO ne souhaite pas préciser si le noeud du problème était d’ordre financier.

Le projet d’acquisition de PostNL est définitivement abandonné. « Il ne faut jamais dire jamais, mais ce chapitre-ci est clos. » Koen Van Gerven reste cependant ouvert. « De nouvelles opportunités se présentent tous les jours. S’il y a des dossiers intéressants, alors on les examinera. »

Bpost voulait acquérir la totalité des actions de PostNL en échange de cash et d’actions bpost. Ce qui veut dire que l’Etat belge aurait vu passer sa participation dans l’entreprise sous la barre des 50%. Cela n’aurait pas été un problème puisque le gouvernement a autorisé ce scénario. Il n’était toutefois pas question d’une vente des actions de l’Etat, avait déjà précisé Alexander De Croo vendredi.

Selon le patron de l’entreprise postale, bpost lorgnait PostNL pour les possibilités de croissance sur le marché des paquets qu’elle offrait. « bpost et PostNL ont de gros clients qui apprécieraient une offre intégrée », a-t-il expliqué. La fusion aurait ainsi permis la mise en place de nouveaux services, comme des livraisons ayant lieu le même jour que le dépôt du colis ou des livraisons en soirée. « Nous aurions eu une offre plus solide ensemble et nous aurions pu renforcer nos croissances mutuelles », a estimé Koen Van Gerven.

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