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Doel: incident mineur sans aucun impact sur la sécurité

Le dégagement de fumée ainsi que l’évacuation du personnel opérationnel à la centrale nucléaire de Doel 4, lundi matin, n’ont eu aucun impact sur le fonctionnement de la centrale et sur la sécurité des travailleurs a indiqué la porte-parole de la centrale, Els Declercq. Pour rappel, la Belgique compte 7 réacteurs nucléaires, situés à Doel et à Tihange.

Le dégagement de fumée est survenu à la suite d’un court-circuit dans un tableau électrique dans une partie non-nucléaire des installations du réacteur Doel 4, actuellement à l’arrêt dans le cadre de son entretien annuel. Les pompiers de l’entreprise se sont rendus sur le lieu de l’incident mais ils n’ont pas eu à intervenir, a précisé la porte-parole.

Le personnel de Doel 4 a été évacué à titre préventif. Les 40 travailleurs ont depuis pu regagner leur poste. L’origine de ce court-circuit a vraisemblablement un lien avec les travaux d’entretien en cours à la centrale, mais une enquête plus approfondie devra apporter la clarté sur les causes de l’incident.

L’accident a été placé à un niveau zéro sur l’échelle internationale des événements nucléaires, l’INES. Cette dernière sert à mesurer la gravité d’un accident nucléaire. L’échelle mesure le niveau de sûreté des événements anormaux dans les installations nucléaires et les place sur une échelle, du niveau 1 (perturbation) jusqu’au niveau 7 (accident grave).

Le niveau zéro, mesuré à la centrale de Doel, signifie que l’incident n’a eu aucun impact, tant sur la sécurité que sur la santé des travailleurs, du voisinage et des alentours de la centrale, a ainsi commenté Electrabel.

Pour rappel, la Belgique compte 7 réacteurs nucléaires, situés à Doel et à Tihange. Quelque 55 % de l’énergie produite en Belgique l’est de source nucléaire. L’accord passé entre le gouvernement fédéral et la direction du groupe Suez, exploitant des centrales nucléaires, prévoit de prolonger de dix ans, jusqu’en 2025, la vie des réacteurs de Doel 1 et 2 et de Tihange 1.

En vertu de la loi de sortie du nucléaire, votée en 2003, ceux-ci devaient cesser leurs activités en 2015, à 40 ans, suivis par les quatre autres réacteurs, jusqu’en 2025. La prolongation de l’utilisation des trois réacteurs les plus anciens n’est toutefois pas encore bétonnée sur le plan légal. La catastrophe survenue au Japon a réactivé cette question en Belgique.

Levif.be avec Belga

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