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Doel et Tihange à l’arrêt jusqu’à l’automne

Le Vif

Electrabel poursuit le programme de tests des cuves de Doel 3 et Tighange 2, indique le fournisseur d’énergie jeudi.

Electrabel poursuit le programme de tests des cuves de Doel 3 et Tighange 2, indique le fournisseur d’énergie jeudi. Le 25 mars dernier, à la suite du résultat des tests sur matériau irradié faisant partie du programme convenu avec l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléraire (AFCN) dans le cadre du redémarrage de ces unités en 2013, Electrabel a décidé d’anticiper les arrêts programmés des deux réacteurs et d’approfondir son analyse pour vérifier et expliquer ces premiers résultats.

« Un deuxième programme d’irradiation est en cours de réalisation dans le réacteur BR2 du Centre d’Etude Nucléaire de Mol. Les résultats qui seront progressivement obtenus serviront à orienter et affiner la suite du programme des essais et expertises, aucune conclusion définitive ne pouvant à ce stade être établie », explique Electrabel.

« En raison de son importance, de sa complexité et du fait qu’il représente une première mondiale dans l’industrie nucléaire, ce programme d’essais mécaniques et d’expertises métallurgiques, réalisé avec l’aide d’experts nationaux et internationaux, s’étalera jusqu’à l’automne prochain », précise Electrabel.

A l’issue de ce programme, un dossier de justification sera introduit auprès de l’AFCN, à qui il reviendra de statuer sur le redémarrage des deux réacteurs.

« C’était prévisible »

Le redémarrage à l’automne de l’unité 2 de la centrale nucléaire de Tihange n’étonne pas les syndicats. L’arrêt de cette unité n’a à l’heure actuelle pas d’impact sur les travailleurs statutaires, a indiqué jeudi Jean-Marc Pirotton délégué Gazelco.

Les syndicats s’attendaient à ce que l’unité 2 de la centrale de Tihange ne redémarre pas dans l’immédiat car de nombreux tests doivent être effectués avant d’entamer la procédure de redémarrage.

« C’était prévisible. On savait que ça allait prendre du temps. L’arrêt n’a pas d’impact sur les travailleurs statutaires. Ce sont les sous-traitants qui sont touchés », a encore indiqué Jean-Marc Pirotton.

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