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Dix ans plus tard, non-lieu pour Pierre Salik

Entre finances et corruption supposée, la vieille « affaire Salik » a atterri à Bruxelles : non-lieu généralisé ! Sauf appel toujours possible, l’homme d’affaires est donc blanchi.

On en parlait déjà à la fin des années 1990 : l’homme d’affaires bruxellois Pierre Salik avait été accusé de subornation de témoin et même de corruption envers le juge consulaire Emile Deraeymaeker. C’était dans le cadre de la faillite de Kid Cool, une ligne de prêt-à-porter qui avait pourtant eu son succès. D’échos en échos, à la faveur d’éléments apparemment accusateurs, un tableau très noir avait été dressé de l’affaire et de ses acteurs. Mais voilà que, mardi, la chambre du conseil de Bruxelles a donné un tout autre ton au dossier, où le parquet avait également cité en vue de leur renvoi en correctionnelle deux filles de M. Salik et ledit juge.

De même, d’ailleurs et pour une prévention très légère, que Patrick Abraham, ex-ami et ex-partenaire économique de Pierre Salik, avec lequel il était entré en dispute dans le cadre de la faillite et de ses suites. Cette chambre du conseil vient en effet de décider d’octroyer un non-lieu général, entre absence de charges et prescription. Reste qu’un appel est toujours possible.

Roland Planchar

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