© BELGA

Disparition de Béatrice Berlaimont: intrigues autour d’une voiture volée

La veille de l’arrestation de Jérémy Pierson pour l’enlèvement, le viol et le meurtre de Béatrice Berlaimont ainsi que le viol d’une automobiliste de 23 ans, une Alfa Roméo volée a été prise en chasse au Grand-Duché de Luxembourg, pouvait-on lire samedi dans La Meuse.

Ce véhicule retrouvé en France intrigue les enquêteurs pour plusieurs raisons liées au dossier sur la disparition de la jeune fille de 14 ans. Selon des informations publiées lundi sur le site internet du quotidien, Jérémy Pierson aurait agressé au couteau une autre jeune femme à Saint-Avold, en Lorraine, où il se serait rendu à bord de la voiture volée en question. Le parquet fédéral et le parquet d’Arlon n’étaient pas joignables lundi pour confirmer ces informations.

L’Alfa Roméo prise en chasse par la police grand-ducale le lundi 8 décembre, près de Frisange, a été retrouvée en France, à Saint-Avold, à environ 130 km d’Arlon. Selon La Meuse, c’est dans cette ville que Jérémy Pierson aurait commis une nouvelle agression à l’encontre d’une jeune femme. Le dossier concernant ce véhicule est entre les mains du procureur de la République, au tribunal de grande instance de Sarreguemines. Jérémy Pierson était déjà connu comme voleur de voitures.

Par ailleurs, l’Alfa aurait été volée à Wolkrange, un village tout proche de l’endroit où le corps de Béatrice a été retrouvé le 1er décembre. Et le conducteur pourchassé au Luxembourg a pris des risques insensés pour fuir, selon La Meuse.

Manquant de provoquer des accidents à Frisange, le conducteur, qui roulait à très grande vitesse, a brûlé des feux et s’est engagé à contresens sur l’autoroute pour éviter un barrage de police. Le fuyard a pu s’évanouir dans la nature, malgré un véhicule gravement endommagé. « Il y a un intérêt pour cette voiture dans le cadre de l’enquête qui concerne Pierson, connu pour des vols d’automobiles. Au sens large. On ne peut cependant pas encore évoquer un lien direct entre ce véhicule et le dossier « Béatrice » ou celui de la jeune femme violée », a confié au quotidien une source proche du dossier.

Contenu partenaire