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Didier Gosuin prêche dans le désert

Le Vif

La demande, exprimée, en mai 2017, par Didier Gosuin, ministre (DéFI) bruxellois de l’Economie et de l’Emploi, d’une mise en place d’un observatoire de l’emploi lié à l’aéroport de Bruxelles-National, a fait pschitt.

 » Le gouvernement fédéral et la Région flamande s’y sont opposés dans les médias, explique-t-il. Ils n’ont même pas daigné me répondre officiellement.  » Les évaluations actuelles de cet impact – notamment à propos de la répartition des postes entre Flamands et francophones – sont floues, l’aéroport ne communiquant plus, depuis 2013, le nombre d’entreprises et de sous-traitants concernés. S

elon une enquête de la KUL, on compterait 10 663 emplois dans la zone élargie autour de l’aéroport, dont 13 % occupés par des Bruxellois et 67 % par des Flamands. Seul, le ministre bruxellois de l’Emploi n’est pas en mesure d’obtenir ces données, pas davantage que d’éventuels chercheurs.  » On ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif, conclut Didier Gosuin. Tout cela prouve que la « Communauté métropolitaine » n’est qu’une coquille vide, que personne ne veut remplir.  »

L.V.R.

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