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Didier Bellens: »Je ne veux pas quitter Belgacom »

Le Vif

Le patron de Belgacom Didier Bellens, mis sur la sellette après de récents propos, regrette jeudi, dans une interview accordée au Soir, l’interprétation qui a été faite de ses déclarations.

« Je ne cherche pas à partir. Je me suis toujours battu dans l’intérêt de la société. C’en est devenu une fierté », affirme-t-il. M. Bellens avait suscité un tollé en affirmant jeudi dernier, lors d’un débat organisé au B19 Business Club, que le Premier ministre « s’intéresse aux dividendes de Belgacom comme un petit enfant qui vient chercher sa Saint-Nicolas ». Il a critiqué plus généralement les incohérences de l’Etat, son principal actionnaire. « Sur la forme, si j’ai eu des propos qui ont pu être mal interprétés, j’en suis désolé. Ce n’était pas le but », insiste M. Bellens dans cet entretien, évoqué également par De Standaard et Het Nieuwsblad. « Les propos que j’ai tenus jeudi dernier, je les ai tenus dans le cadre d’un club dont les statuts prévoient une parfaite confidentialité. (…) C’est dramatique. Les choses ont été mal interprétées etje le regrette. »

Le patron de Belgacom affirme qu’il était au courant de la présence de journalistes dans l’assemblée mais assure que le patron du B19 Business Club lui avait promis qu’ils n’écriraient rien. Didier Bellens, qui confie que « tout ce qui s’est passé au cours des derniers mois n’a pas été simple à vivre », conclut l’interview en suggérant qu’il « faut se tourner vers le futur de manière plus résolue ». Le sort du patron de Belgacom sera discuté vendredi en conseil des ministres restreint. Son ministre de tutelle Jean-Pascal Labille doit remettre auparavant son rapport sur « l’affaire Bellens », qui devrait être à charge et conforter les six partis de la majorité pour évincer Didier Bellens de son poste.

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