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Di Rupo : « La N-VA est très dangereuse »

Le Vif

Le Premier ministre Elio Di Rupo continue à approuver le contenu du discours de Noël du roi Albert II. « Avec sa mise en garde contre le populisme, il n’a cité ni visé personne », réagit le Premier ministre dans De Zondag. Elio Di Rupo estime pour sa part que la N-VA est un parti « très dangereux » – qui saisit toutes les occasions en vue de réaliser un succès électoral et une nouvelle étape vers son objectif d’une Flandre indépendante.

Le Premier ministre ne regrette « pas du tout » le contenu du discours de Noël du roi. Il souligne que ce discours est « axé pour 90 pour cent sur la réalité économique » et que la mise en garde du roi contre le populisme ne visait personne en particulier. « Je retiens l’ensemble du texte, d’autres ne se rappellent seulement que d’une partie, juste de ce qu’ils veulent retenir. »Di Rupo évoque dans l’interview le jeu de la N-VA qu’il qualifie de parti « très dangereux ».

« La N-VA est un parti séparatiste et donc très dangereux pour notre pays », dit-il. La même N-VA veut un débat sur la fonction du roi, mais le Premier ministre n’est pas sur la même longueur d’onde. Ce point ne figure pas dans l’accord de gouvernement, répond le Premier ministre, selon qui le roi joue un rôle extrêmement important dans un pays complexe comme la Belgique.

Elio Di Rupo revient par ailleurs sur le travail de son gouvernement qui devra, selon lui, mieux communiquer cette année. « Il nous manquait du temps pour expliquer clairement les choses. Nous devons travailler sur ce point », a déclaré le Premier ministre, qui dit également poursuivre ses efforts pour améliorer son néerlandais.

De Wever se dit « seul contre tous »

Le président de la N-VA Bart De Wever a présenté son parti comme étant désormais « seul contre tous », après les déclarations du Premier ministre Elio Di Rupo qualifiant la formation nationaliste flamande de très dangereuse. »Cette opinion est connue. Et c’est le droit à la libre expression de chacun, et donc aussi d’Elio Di Rupo, que de le dire », a commenté M. De Wever lors d’une réception de Nouvel an de la ville d’Anvers. »C’est désormais tous contre un et un contre tous », en conclut-il. « Je n’ai pas choisi cela, mais si c’est ainsi, voilà », a-t-il ajouté.



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