© Belga

Di Rupo Ier : qui veut gagner des ministres ?

Les six partis se revoient dimanche soir pour discuter du nombre de ministres et se répartir les portefeuilles. On parle notamment de la nomination d’un ministre germanophone, qui permettrait aux Flamands de conserver la majorité des postes.

Les représentants des six partis qui s’apprêtent à constituer le nouvel exécutif fédéral doivent se revoir aujourd’hui dimanche, en fin de journée, afin de régler la dernière question avant la prestation de serment et le vote de la confiance à la Chambre : le choix du nombre de ministres – en lien avec le statut linguistique du chef de gouvernement – et la répartition des postes et compétences.

Cette question pourrait ne pas être réglée en deux coups de cuiller à pot : la réunion pourrait durer toute la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris à plusieurs sources.

Ce week-end, les six partis se seront réunis en congrès de participation. Le MR, le cdH et le SP.a ont dit oui, samedi, à l’accord de gouvernement. Le texte a, sans plus de surprise, reçu samedi le feu vert des militants lors des congrès de fédération du PS, qui organise son congrès national de participation dimanche matin, en même temps que le CD&V et l’Open VLD.

Formation : De Croo juge « intéressante » la piste d’un ministre germanophone

Alexander De Croo, président de l’Open VLD, a jugé dimanche « intéressante » l’idée de désigner un ministre germanophone au sein du gouvernement fédéral. Une vision partagée par Bruno Tobback, président du SP.a.

Le CD&V et l’Open VLD souhaitent qu’Elio Di Rupo soit considéré comme francophone et non comme « linguistiquement asexué ». Le SP.a ne met pas, lui, sa neutralité linguistique en doute.

Interrogé sur le plateau de la VRT dimanche midi, Alexander De Croo a précisé qu’il souhaitait que les ministres flamands restent majoritaires dans le futur gouvernement. L’idée circule dès lors de désigner un ministre germanophone.

Le nom du socialiste Karl-Heinz Lambertz, ministre-président de la communauté germanophone, est ainsi abondamment évoqué. Le gouvernement d’Elio Di Rupo compterait alors sept Flamands, six francophones et un germanophone.

LeVif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire