Le formateur a détrôné Bart De Wever en tant que meilleur communiquant politique de Belgique, tandis que Sarah Turine (Ecolo) arrive en tête des « flops » de la communication politique.
Le formateur Elio Di Rupo a été couronné mardi soir « empereur de la communication politique », par les journalistes politiques francophones, dans le cadre des Lobby Awards. Le président du PS devance ainsi Bart De Wever, qui s’était classé premier l’an dernier. Le PS, quant à lui, se distingue parmi les partis.
« Au-delà de ma personne, ce qui compte, c’est que soit reconnu l’effort de l’ensemble des responsables politiques qui recherchent actuellement des solutions », a déclaré Elio Di Rupo. Didier Reynders (MR) réalise une progression de cinq places (3e). Olivier Maingain, président des FDF (élu le « meilleur rebelle »), effectue un bond de neuf places (4e) et devance Jean-Michel Javaux (Ecolo).
La meilleure progression est celle de Karl-Heinz Lambertz, ministre-président de la communauté germanophone, pas classé en 2010, qui atteint la 9e place. Laurette Onkelinx est la première femme (8e).
Le PS se distingue avec quatre représentants dans les 10 premiers. « Chez les socialistes, la discipline de parti n’est pas un vain mot : le talent individuel se met d’abord au service de la collectivité », a commenté Paul Grosjean, rédacteur en chef de la revue Lobby. Ecolo occupe quatre places du Top 20.
Quatre représentants du cdH se classent parmi les 10 plus mauvais commmunicateurs. Parmi les flops, Sarah Turine, coprésidente d’Ecolo, précède Wouter Beke, Yves Leterme, Joëlle Milquet, Michel Daerden et Benoît Lutgen.
Les résultats sont publiés chaque année à la rentrée parlementaire par la revue Lobby. Les journalistes politiques francophones établissent le classement sur base de la compétence, la cohérence, la réactivité, le talent médiatique, la forme/le style.
LeVif.be, avec Belga
