Le président du PS et bourgmestre de Mons Elio Di Rupo a démenti jeudi soir sur la RTBF avoir subi une quelconque pression de la ministre de la Mobilité et bourgmestre de Jurbise Jacqueline Galant (MR) pour sauver le mayorat de sa soeur Isabelle Galant à Lens, en échange de subsides pour la gare de Mons.
« Il n’y a eu aucune pression, je n’ai pas reçu ce message de Jacqueline Galant », a dit M. Di Rupo dans l’émission « Jeudi en prime ». Il a ajouté penser que Mme Galant « fera les efforts nécessaires pour terminer la gare dans des délais raisonnables ».
La chaîne Télé Mons-Borinage avait affirmé mercredi soir que Jacqueline Galant avait tenté de conclure un tel marché avec le PS pour que sa soeur Isabelle reste bourgmestre de Lens, entité voisine. Mme Galant avait déjà réfuté ces allégations.
Interrogé par ailleurs sur la concertation entre niveaux de pouvoir, Elio Di Rupo a évoqué la communication officielle qui ressort du comité de concertation, à l’issue duquel seul le Premier ministre Charles Michel prend la parole au Lambermont. « Lors du prochain comité de concertation, il faut une conférence de presse tous ensemble », a-t-il dit, invitant le Premier ministre à associer à cette prise de parole officielle les ministres-présidents des entités fédérées, parmi lesquels figurent des socialistes.
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