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Di Rupo condamne la mise en scène d’une pendaison de Charles Michel à Mons

Le bourgmestre de Mons, Elio Di Rupo, a condamné mercredi la mise en scène d’une pendaison du premier ministre, Charles Michel, sur la Grand Place de Mons mardi, lors d’une manifestation des agents du service public.

Elio Di Rupo juge ce simulacre « inacceptable » et signale que s’il a autorisé la manifestation, il n’a en aucun cas accordé l’autorisation d’installer une potence. Si les organisateurs lui avaient adressé une telle demande, il l’aurait d’ailleurs refusée.

« Ce qui s’est produit hier est un débordement qu’on ne peut pas accepter. Autant il est légitime de s’opposer aux idées et aux actes, autant il est inadmissible de toucher aux personnes. Ce qui s’est produit hier est un acte inacceptable d’atteinte à la personne et je le condamne », a-t-il déclaré dans un communiqué.

M. Di Rupo dit comprendre « la colère et le malaise social général ». Il en appelle néanmoins « à l’unité des travailleurs tant du Nord que du Sud ou du centre du pays et à des modes d’actions pacifiques qui respectent celles et ceux qui ne veulent pas s’associer aux actions ».

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