Le président du PS Elio Di Rupo a indiqué dimanche sur RTL-TVI avoir proposé au PTB de monter dans la majorité à Mons, ville dont il est le bourgmestre. M. Di Rupo a insisté dimanche sur la nécessité d’avoir « une gauche qui s’engage dans les gouvernements ».
Le président du PS est revenu dimanche sur le climat social qui paralyse une partie du pays opposée aux réformes du gouvernement Michel. « Le vrai problème, c’est le gouvernement qui fait des économies dans les services publics », a indiqué Elio Di Rupo, disant « comprendre » le phénomène des grèves même si celles-ci sont désagréables.
Alors qu’il avait semblé prendre certaines distances dans les médias avec la FGTB, le président du PS est revenu sur ces liens en appelant au respect des travailleurs. La FGTB « n’est pas le syndicat du parti socialiste mais c’est un syndicat socialiste », a-t-il nuancé.
Le président du PS a rappelé son appel jeudi à la Chambre aux syndicats et au Premier ministre Charles Michel à « faire un pas » vers le dialogue. Il a également dit vouloir opposer aux projets de l’équipe en place des projets de gauche gouvernementaux. Il a évoqué à cet égard des contacts avec le PTB et pris acte de leur souhait de ne pas prendre leurs responsabilités avant une quinzaine d’années. « J’ai proposé d’ouvrir la porte de l’hôtel de ville de Mons au PTB », a notamment annoncé M. Di Rupo revenant sur le remaniement intervenu après le renvoi du MR local dans l’opposition. « On entend qu’ils prendront leurs responsabilités dans une quinzaine d’années, on ne va pas attendre 2031, aujourd’hui la seule alternative crédible est socialiste. Je suis un rassembleur, à gauche. Il nous faut une gauche forte qui s’engage dans les gouvernements », a insisté le président du PS.
