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Deux tiers des familles belges ont du mal à joindre les deux bouts sans allocation

Plus de six ménages belges avec enfant(s) sur dix, soit 63%, ont du mal à joindre les deux bouts avec leurs seuls revenus, ressort-il d’un sondage mené en juillet dernier par l’association des caisses d’allocations familiales privées (ACAF), auprès de 16.479 parents.

Ce taux atteint 74% tant à Bruxelles et qu’en Wallonie. Et plus de huit ménages belges percevant des allocations familiales majorées sur dix (83%) connaissent une telle situation.

D’après cette enquête menée dans le cadre de la régionalisation des allocations familiales, celles-ci sont surtout attendues par les ménages en septembre. La moitié des familles belges francophones (51% des Bruxellois et 51% des Wallons) déclarent compter sur les allocations familiales pour les dépenses scolaires comme l’achat du matériel scolaire, le paiement des abonnements de train et de bus, la location d’un kot, etc. En Flandre, quatre familles sur dix utilisent les allocations familiales pour les frais scolaires. Les familles belges estiment dans leur grande majorité (87%) que la prime de rentrée scolaire est trop basse. Étonnamment, les Flamands estiment davantage (82%) que les Bruxellois (77%) et que les Wallons (70%) que les allocations familiales représentent « un élément important du budget familial ». Pour les ménages belges bénéficiant d’un supplément social, ce taux grimpe à 92%. A en croire toujours les résultats du sondage, plus de huit Belges sur dix (87% des Wallons, 84% des Bruxellois et 77% des Flamands) estiment que les caisses privées actuelles sont les mieux placées pour verser les allocations familiales dans le futur. Seuls 4% des Belges (2% des Wallons, 3% des Bruxellois et 5% des Flamands) souhaitent une reprise complète de la gestion par une autorité régionale, dans le cadre de la régionalisation de cette compétence. Les membres de l’ACAF versent des allocations familiales à 1,1 million de familles, soit pour plus de 70% des jeunes Belges.

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