© Image Globe

Deux rois pour le défilé du 21 juillet sous un soleil impérial

Le Vif

Les cavaliers de l’escorte royale, qui fête cette année ses 75 ans d’existence, ont pris la tête du défilé, bonnets en poil d’ours sur la tête, sous un soleil de plomb. Membres de la famille royale, responsables politiques, dont le ministre de la Défense, Pieter De Crem, la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, officiels et des dizaines de milliers de spectateurs ont assisté au défilé.

L’événement a commencé une heure plus tard que l’horaire habituel, en raison de l’abdication du roi Albert II et de la prestation de serment du nouveau roi Philippe. Avant le début du défilé, celui-ci a passé en revue, peu après 16h, les troupes militaires mais aussi civiles.

Après l’escorte royale et la musique de la marine, des anciens combattants et des vétérans, notamment de la guerre de Corée -conflit dont on fête en 2013 les 60 ans de l’armistice- ont foulé les pavés de la place des Palais, suivis par des cadets de la marine et de l’air ainsi que des paras et commandos juniors. Une première vague aérienne, composée d’Alphajets et de F16, a coloré le ciel bruxellois des couleurs noir-jaune-rouge. Pour la première fois, le défilé militaire comportait trois vagues aériennes.

Le podium royal a également vu passer des élèves de l’Ecole royale militaire, brandissant 20 drapeaux belges en hommage aux 20 ans de règne d’Albert II, ainsi qu’un détachement de l’Eurocorps, qui fête cette année ses 20 ans. Un détachement Benelux était également présent, alors que les Pays-Bas et le Grand-Duché de Luxembourg avaient dépêché une musique militaire de plusieurs dizaines de personnes.

Le défilé des troupes à pied était encore composé de détachements d’Afghanistan, du Liban, d’Afrique, où l’armée belge mène des opérations.

Une deuxième vague aérienne a permis à la Défense de présenter, pour la première fois, un hélicoptère NH90, dont elle a commandé huit exemplaires, quatre en version transport tactique et quatre en version navale.

Le défilé motorisé a vu notamment passer des colonnes composées de 23 nouveaux véhicules blindés 8×8 de la famille AIV (armoured infantry vehicles), avant le survol d’une nouvelle série d’aéronefs au-dessus du palais royal, cette fois des avions d’écolage Marchetti SF-260, suivis par trois « Hercules » C-130, un Embraer et un Airbus.

Au total, quelque 1.500 militaires au sol, dont 200 étrangers, ainsi que 400 vétérans et jeunes en stage auprès des Forces armées et cadets de la Marine et de l’Air, ont participé au défilé militaire.

Le défilé civil a quant à lui l’occasion de rendre un hommage particulier aux différents services intervenus lors de la catastrophe ferroviaire survenue le 3 mai dernier à Wetteren.

D’anciens véhicules -Coccinelles, Golf GTI, motos- de police ont défilé, en clin d’oeil aux 20 ans de règne du roi Albert II, qui a visiblement apprécié les belles mécaniques dont il est notoirement féru. Des aspirants des écoles de police, des membres des polices fédérale et locale, la protection civile, les services d’incendie ont aussi émaillé le défilé civil, marqué par le survol d’hélicoptères mono et biturbines de la police. Le défilé civil a enfin été marqué par les 10 ans d’existence de B-Fast et les 150 ans de la Croix-Rouge.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire