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Détention provisoire: le recours au bracelet électronique très variable

Parmi les personnes placées en détention provisoire en Belgique en attente de jugement, 7% ne sont pas en prison mais chez elles, équipées d’un bracelet électronique. Le recours à ce système est cependant très variable d’une région à l’autre et en fonction des arrondissements, rapportent la Dernière Heure et les journaux du Persgroep sur base de chiffres fournis par le ministre de la Justice Koen Geens en réponse à une question parlementaire de la députée Sabien Lahaye-Battheu (Open VLD).

Ainsi, en 2016, 799 détenus portaient un bracelet, dont 323 en Wallonie. La plus grande part concerne des détenus de la prison de Lantin: 139. « Sur un total de 10.508 personnes placées en détention préventive l’an dernier, ce sont vraiment des cacahouètes », estime Sabien Lahaye-Battheu, qui souligne que délivrer un bracelet permet pourtant de « lutter contre la surpopulation carcérale » et que ses coûts sont « également moins importants ».

Parmi les prisons, c’est celle d’Anvers qui affiche le chiffre de bracelets électroniques le plus élevé avec 207 personnes placées sous ce régime l’an dernier.

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