© DR

Destexhe le Rwandais

Mis sur le gril pour des sympathies à l’égard du pouvoir en place en Azerbaïdjan, Alain Destexhe (MR) est rarement questionné sur ses liens avec un autre régime fort, celui du Rwanda, dont il a acquis la nationalité pour « services rendus ».

Sur la photo ci-dessus, on le voit déposer son bulletin de vote à l’ambassade du Rwanda à Bruxelles, le 4 août dernier, à l’occasion du scrutin présidentiel qui a donné la victoire à Paul Kagame à plus de 98 %. Dès le lendemain du génocide de 1994, Destexhe, à l’époque sénateur fédéral, s’était acharné à traquer les responsabilités des socio-chrétiens dans cette tragédie (les libéraux étaient dans l’opposition).

Il avait projeté de créer à Bruxelles un centre de documentation sur le génocide, ce qui n’a fait que renforcer ses liens avec le nouveau régime, dont Kagame était déjà le maître. L’actuel député bruxellois nourrirait-il en parallèle une fascination pour les pouvoirs forts ? Ses connexions azéries remettent à l’avant-plan son voyage à Damas en mars 2017, qui avait également suscité la polémique.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire