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Des volontaires de B-Fast prennent la défense de Geert Gijs dans une lettre ouverte

Près de 150 volontaires de B-Fast ont apporté leur soutien au coordinateur du SPF Santé publique, Geert Gijs, dans une lettre ouverte publiée dimanche à l’intention des « ministres en charge de B-FAST et à tous les Belges ».

Les volontaires estiment que Geert Gijs a permis « de soulever cette équipe (…) en travaillant et vivant jour et nuit pour elle, en étant respecté sur la scène internationale et en gérant la partie médicale, effectivement, d’une main de fer. (…) Il est incompréhensible que cette appréciation soit mise en doute dans notre propre pays. »

M. Gijs a fait l’objet de nombreuses critiques après la mission au Népal, notamment de la part du médecin urgentiste Luc Beaucourt, de l’hôpital universitaire d’Anvers (UZA), qui a affirmé qu’un « fonctionnaire au sein de la Santé publique (…) manipulait et terrorisait » l’entourage de B-Fast. La ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld) a pour sa part soutenu Geert Gijs.

Face aux critiques sur le déroulement des opérations au Népal, les 161 signataires de la lettre ouverte rappellent que « la décision du comité de planning (composé des représentants des SPF Affaires Etrangères, Santé Publique, Intérieur et Défense) a été respectée par l’équipe B-Fast (au Népal et en Belgique) et exécutée au mieux de nos capacités.

Le comité de planning a pris en compte la demande concrète de la part du pays concerné ainsi que de la part de la coordination par les Nations Unis et la Commission Européenne. C’est ce qui est attendu sur la scène internationale d’une organisation gouvernementale. »

Les volontaires de B-Fast expliquent également qu’une évaluation interne est effectuée après chaque mission. « Nous voulons évidemment que des leçons soient tirées de cette mission. Nous espérons que le gouvernement s’engagera à coordonner d’une façon plus rapide, plus cohérente et adéquate, les prochaines demandes d’aide internationale qui seront adressées à la Belgique. Entre-temps, cette évaluation doit être faite dans les meilleures conditions et, surtout, par les experts compétents et impartiaux », peut-on lire dans la lettre ouverte.

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