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Des volontaires au sein de la police ?

La direction de la police locale et fédérale et la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet (cdH) ne sont pas opposées à la proposition d’incorporer des volontaires au sein de la police, écrit jeudi le quotidien De Tijd.

Philip Pirard, chef de corps de la police locale de Hasselt, a lancé un appel afin que la police belge soit renforcée par des volontaires. « Les agents de police ont de plus en plus de tâches à faire. En même temps nous vivons des temps difficiles d’un point de vue budgétaire. De nombreux policiers vont partir à la pension et les charges des pensions augmentent à vue d’oeil. »

« Les pompiers travaillent depuis longtemps avec des volontaires, non? Pourquoi pas au sein de la police? Par exemple pour régler la circulation, délivrer des amendes de stationnement ou accompagner lors de gros événements?  »

Aux Pays-Bas, la police peut, depuis 1948, faire appel à un corps de volontaires. Ils portent le même uniforme et dans certaines zones de police ils disposent même d’une arme de service. Ces 2.500 volontaires, qui sont formés continuellement, ont travaillé ensemble 19.000 heures pour la police.

La Commission permanente de la police locale va analyser cette proposition. La commissaire-générale de la police fédérale, Catherine De Bolle, n’y est pas non plus opposée. « Nous l’avons déjà envisagé comme une des solutions pour optimaliser le personnel policier, mais pour l’instant il y a encore trop d’obstacles. La loi ne l’autorise pas et le statut de la police est trop complexe. »

La ministre de l’Intérieur se dit de son côté « ouverte à de nouvelles idées ».

Avec Belga

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