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Des militaires belges impliqués dans de violents combats en Afghanistan, aucun blessé

Des militaires belges ont été impliqués dans des incidents armés fin octobre et début novembre qui n’ont pas fait de blessé en accompagnant un bataillon de l’armée afghane dans le nord du pays, a indiqué vendredi le ministère de la Défense, sans confirmer la violence des combats évoquée par la presse.

Les instructeurs belges encadrant un « kandak » (bataillon) de l’armée nationale afghane (ANA) ont été impliqués dans « des incidents de tir » les 31 octobre et 2 et 3 novembre, a déclaré un porte-parole du ministère, le commandant Didier De Weerdt, lors du point de presse hebdomadaire consacré aux opérations menées par l’armée belge à l’étranger.

Ces incidents avec des « insurgés » n’ont « pas eu de conséquences » pour les Belges, qui n’ont enregistré « ni blessé, ni dégâts », a-t-il ajouté.

Il s’est toutefois refusé à tout commentaire sur la nature de ces incidents – à l’exception du fait que les militaires belges ont fait appel à de l’appui aérien fourni par des avions de la force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF, dirigée par l’OTAN) – en raison du fait que l’opération « est toujours en cours ». Elle est baptisée « Quatlian » et vise à établir un nouveau poste de commandement avancé au sud-est de la ville de Kunduz.

Des militaires belges ont été impliqués dans des incidents armés fin octobre et début novembre qui n’ont pas fait de blessé dans leurs rangs en accompagnant un bataillon de l’armée afghane en opération dans la région de Kunduz (nord), a indiqué vendredi le ministère de la Défense, sans confirmer la violence des combats évoquée par la presse.

Les instructeurs belges encadrant un « kandak » (bataillon) de l’armée nationale afghane (ANA) ont été impliqués dans « des incidents de tir » les 31 octobre et 2 et 3 novembre, a déclaré un porte-parole du ministère, le commandant Didier De Weerdt, lors du point de presse hebdomadaire consacré aux opérations menées par l’armée belge à l’étranger.

Ces affrontements prévisibles avec des « insurgés » n’ont « pas eu de conséquences » pour les Belges, qui n’ont enregistré « ni blessé, ni dégâts », a-t-il ajouté.

Il s’est toutefois refusé à tout commentaire sur la nature de ces incidents – à l’exception du fait que les militaires belges ont fait appel à de l’appui aérien fourni par des avions de la force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF, dirigée par l’OTAN) – en raison du fait que l’opération « est toujours en cours ». Elle est baptisée « Quatlian » et vise à établir un nouveau poste de commandement avancé au sud-est de la ville de Kunduz afin d' »élargir le périmètre de sécurité », a précisé le porte-parole.

Les quotidiens ‘Het Laatste Nieuws’ et ‘Het Belang van Limburg’ qualifiaient vendredi les combats entre les troupes allemandes, américaines et belges de l’ISAF face aux talibans de « violents ».

Selon la police afghane, les soldats allemands sont impliqués depuis lundi dans cette opération conjointe avec l’ANA au cours de laquelle au moins dix militants présumés ont été tués, dont deux combattants étrangers, alors qu’une quinzaine d’autres ont été blessés.

Trois soldats allemands ont été tués et trois policiers afghans ont été blessés, a précisé le chef provincial de la police, Abdoul Rahman Sayedkhaili.

L’opération implique quelque 480 militaires de l’ISAF, principalement des Allemands, mais aussi des équipes d’instructeurs belges et américains.

La Belgique a déployé dans la région deux équipes d’instructeurs – des « Operational Mentoring and Liaison Team » (OMLT dans le jargon de l’OTAN) -, soit une soixantaine de militaires qui encadrent respectivement un « kandak » (bataillon) afghan et le niveau supérieur, l’état-major d’une brigade. Une quarantaine d’autres sont affectés à une Equipe provinciale de Reconstruction (PRT), commandée par l’Allemagne à Kunduz.

Les troupes allemandes de l’ISAF ont reçu jeudi la visite-surprise de leur ministre de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, qui s’est dit « prudemment optimiste » à propos des progrès enregistrés en
Afghanistan. Son homologue belge, Pieter De Crem, s’était rendu sur place le 15 octobre dernier, accompagné de l’ambassadeur des Etats-Unis en Belgique, Howard Gutman.

Le commandant De Weerdt a par ailleurs révélé que le bataillon encadré par les instructeurs belges était en train de troquer leurs fusils d’assaut AK-47 (kalachnikov) de conception soviétique par des M-16 de construction américaine.

LeVif.be, avec Belga

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