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Des accords clairs pour restaurer la confiance ?

Le ministre-président flamand Kris Peeters, qui participe aux négociations de réforme de l’Etat au nom du CD&V, a plaidé lundi pour la conclusion d’accords clairs et écrits avant la formation d’un nouveau gouvernement fédéral.

« Il y a en effet beaucoup sur la table, mais il n’y a aucun texte. C’est un problème », a-t-il dit sur les ondes de la VRT. « Si des accords clairs étaient conclus maintenant, cela pourrait augmenter fortement la confiance ».

L’absence de textes clairs sur la loi de financement, le financement de Bruxelles et la scission de BHV explique grandement le refus de la N-VA et du CD&V de soutenir le dernier compromis présenté par le préformateur, Elio Di Rupo, a argumenté M. Peeters.

« La N-VA et le CD&V veulent un accord, mais avec de bons arrangements sur la loi de financement et sur l’argent pour Bruxelles », selon le ministre-président flamand, qui y voit aussi un gage de stabilité pour le prochain gouvernement fédéral.

Un « chèque en blanc » à Bruxelles ne constituerait par une bonne technique de négociation d’un point de vue flamand, étant donné que les francophones ne seraient plus soumis à aucune pression pour accepter une révision de la loi de financement, a encore affirmé M. Peeters.

Levif.be avec Belga

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