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DéFI: saisir les opportunités de la transition de l’économie

Quelque 200 militants de DéFI ont pris part dimanche au 3ème congrès doctrinal de la formation amarante destiné à remettre le programme du parti au goût du jour. Ont été mises sur la table 108 propositions relatives à la fiscalité, à l’économie à la mobilité, à l’emploi, et la formation, domaines dans lesquels le parti Démocrate Fédéraliste Indépendant planche sur une série d’objectifs touchant tant à Bruxelles qu’à la Wallonie.

Il s’agit du troisième d’une série de 6 congrès doctrinaux thématiques organisés tout au long de l’année pour alimenter la réflexion sur le programme. L’ensemble des propositions seront ensuite synthétisées et soumises aux militants dans une version finale qui permettra à la formation amarante d’adjoindre à son récent changement de nom, une évolution de son programme.

Dimanche, le débat a porté sur 49 propositions en matière d’économie et de fiscalité, 27 en matière de Mobilité et 32 en matière d’emploi et de formation.

Ces différentes propositions ont été confrontées à l’avis d’experts pas nécessairement toujours d’accord avec chacune des options que le parti défend, à l’image de la présidente de l’Atelier de Recherche et d’Action Urbaines, Isabelle Pauthier, partisane, comme DéFI, de mesures de réduction du nombre de voitures, mais farouchement opposée à la réalisation du métro Nord. A ses côtés, l’ex-président du Service Public fédéral Mobilité, Laurent Ledoux a souligné que le facteur temps compliquait singulièrement la solution de l’équation par la construction de nouvelles infrastructures lourdes de transport en commun.

Après avoir entendu Jean-Claude Daoust, administrateur-délégué de Daoust SA, en matière d’emploi, les participants ont entendu Bruno Colmant, professeur à la Brussels Solvay School en matière de fiscalité. Pour lui, les intérêts notionnels devraient être remplacés par une mesure fiscale plus orientée vers l’emploi.

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