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DéFI ne prendra pas de nouvelle initiative

Pressé par le cdH et le MR de les rejoindre pour négocier un gouvernement sans le PS en Fédération Wallonie-Bruxelles, DéFI a décidé lundi, lors de son intergroupe parlementaire (bureau politique), de maintenir sa demande d’ouvrir des négociations avec le plus grand nombre de partis démocratiques francophones qui le souhaitent, PS compris.

« Ce n’est pas à moi de prendre l’initiative, on est le seul parti à avoir mis sur table un texte de référence », a affirmé le président de DéFI Olivier Maingain à la sortie de cette réunion, une semaine après avoir présenté 80 propositions politiques pour la Fédération.

Il met en garde contre le péril que font peser à ses yeux sur l’enseignement francophone les exclusives lancées par certains partis. Le cdH et le MR ont répété lundi leur volonté de gouverner sans le PS, sans toutefois disposer à eux seuls d’une majorité parlementaire.

Malgré ce statu quo, Olivier Maingain dit ne pas craindre pas une paralysie de l’institution. « La Fédération Wallonie-Bruxelles ne peut que fonctionner, c’est une obligation institutionnelle. Même une démission des ministres cdH ne l’empêcherait pas de fonctionner, car il y a une obligation de continuité dans les gouvernements communautaires et régionaux ».

M. Maingain estime qu’un regroupement le plus large possible des forces politiques francophones serait à même d’assurer le redéploiement de l’enseignement sur le long terme, en évitant les changements de cap à chaque changement de majorité. Il s’en réfère au Pacte scolaire. « Nous n’excluons personne, ceux qui ne veulent pas doivent assumer de rester dans la logique des gouvernement actuels ».

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